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Mal à mes mots

 

 

Pièce
écriture, Impression blanche en relief sur plexiglas, jeux d'ombre, cryptogramme

2016

 

Écriture

Pas à pas être là en émoi. Reste toi et ne contrôle pas. Vivre la moisson de ton égo égalitaire; égale à la somme de mes convictions. Liberté et libération de cette véracité, donnant libre court à toutes tes idées. Si la ligne du temps n’est fixe, tu fixes sa propre réalité. Décontenancer l’espace extirpé par ton sens et répondre sans cesse à nos non-sens. Interdiction de respirer de l’autre côté, sous faute de goûter à sa propre réalité. Se retourner et voir son ombre atrophiée, dans l’espace-temps qui nous est confié. Sortir de notre espace et se nourrir enfin , pour une fin de controverse versée sous une image. Image soutenue par un système inadéquat au reflet qu’impose notre propre empreinte. Dessiner les courbes unifiées d’un corps désarticulé et trouver raison à sa propre ligne. Qui en accord avec sa rime, désaccorde notre structure. Découvrir l’éphémère de ta vie en accord avec ta propre vitalité. Qu’importe le passé, le présent est ta propre lignée. Deviner est l’absence de vérité, respirer en est t'a destinée. T’enfermer dans un bocal transpirant ton propre enfermement, n’inspire aucun être vivant. Ouvre ton espace et quelle que soit ta place, en contourner tes indécisions et entrer en relation. La relation la plus intime est la sensualité que tu t’accordes, sur le son vitreux de cette situation; entre en exploration. Orgasme intérieur provoqué par cette libération d’être en danse insoumise avec les événements présentés. Ne te retourne pas, regarde-toi, et cours vers tes rêves et tes illusions. Confronte ton sexe et toutes ces interprétations. Sourire à la vague de plaisir qui goûte sans raison. Arrêter de tricoter à néant les courbes qui déraisonnent le passé. Détricoter ces cicatrices creusées par les souffrances encore meurtries. Ne tournoie plus, ne te noie plus, encre les parcelles que le coeur sème. Seule toi peut déjouer les entresorts du passé. Donne-toi la force d’écrire sur vos corps des lendemains dont l’ouverture glisse vers la légèreté. Regarder ces arbres pousser et déployer le labyrinthe tracé par vent. Contourner ton ventre et le choyer sans raison. Tu crois savoir mais il n’en est rien. Chaque respiration te conduit à ta conscience. Ne plus fuir est le début de ton histoire. Continue à croire et à frémir à ces instants. Être en création d’un jour nouveau à chaque bouffée d’oxygène. 

 
©Nathalie Genot - (le texte ne peut être reproduit sans l'accord de Nathalie Genot)

[ Mal à mes mots ]

 

Pièce
Plastique - encre blanche - Texte / 50x50cm
2014

Réflexion sur la communication
 
Décrypter notre propre langage interne, comprendre  l’être que nous sommes : Réflexion sur l’incompréhension dans notre communication.
Par un jeu de lumière le texte devient lisible par son ombre.
Le texte est en relief et peut-être touché comme du braille comme on peut être touché par les mots / maux.
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